Cet article fait suite au précédent sur le même thème « Tous les chemins mènent à Compostelle ». Nous y parlerons là encore d’expériences et d’apprentissage, qui je l’espère pourrons vous être utiles dans la préparation de votre voyage sur les chemins de Compostelle.
Prendre soin de son corps
Votre corps est votre véhicule. Prenez soin de lui et soyez à son écoute.
Chaque jour, une fois arrivé à votre hébergement, prenez le temps de bien faire vos étirements. Cela vous permettra de repartir en forme le lendemain.
Buvez régulièrement, au moins toutes les 30 minutes. Votre corps transpire alors donnez lui assez de liquide afin de ne pas être déshydraté. Si vous avez les lèvres et/ou la bouche sèchent, c’est un signe du corps que c’est le moment de boire. On boit facilement entre 1 et 2 litres pendant la marche, en fonction de la météo, de la durée de l’exercice et de l’effort.
Faîtes des pauses de temps en temps pour retirer votre sac et vous étirer doucement les épaules et le dos pour vous décrisper, détendre et enlever les tensions.
Vérifiez vos pieds tous les soirs. Au moindre début d’ampoule je vous conseille de mettre une Compeed. Au bout de 2 jours vous n’aurez plus rien ! N’attendez pas que ça empire car on sait tous que ce n’est pas agréable de marcher toute la journée sur des pieds douloureux.
Un entraînement adapté à son corps avant de partir sur les chemins de Compostelle
Oui il est primordial d’être un minimum entraîné avant de partir : un peu de sport, un peu de marche. J’ai écris un article complet là-dessus : LIRE L’ARTICLE ICI !
Pensez à vos “points faibles”, quelles parties de votres corps sont les moins résistantes ? C’est peut-être là-dessus qu’il faudra accentuer votre entrainement afin de les renforcer.
Un sac le plus léger possible
Encore désolée les puristes, mais il est tout à fait possible de porter un tout petit sac la journée avec les affaires essentielles (eau, nourriture, trousse de secours, vêtements imperméables) et de vous faire transporter votre gros sac par des organismes spécialisés. Ce sont des bus qui font l’aller-retour 2 fois par jour emmenant les bagages d’un gîte à l’autre et aussi ramenant les pèlerins qui ont terminé leur randonnée et qui souhaite rejoindre la ville de départ par exemple …
Il existe par exemple la malle postale qui propose ce service.
Pour ceux souhaitant conserver leur sac sur leur dos (les masos comme moi, éhé), voici un article donnant des idées pour l’alléger au max : LIRE L’ARTICLE ICI !
Etre bien préparé mais laisser place à l’imprévu
Soyez le plus préparé possible pour tout ce qui est matériel et méga important : pensez bien à votre trousse de secours, vos vêtements imperméables, vos indispensables personnels (lunettes de vue, médicaments perso …). Mais n’essayez pas de trop anticiper. Laissez venir les imprévus et acceptez-les. Par exemples s’il pleut, grêle, fait un vent glacial ou même neige vous n’y pourrait rien. Vous aurez matériellement ce qu’il faut donc vous pouvez impacter de rester au chaud et au sec pendant votre marche mais vous n’avez aucun impact sur la météo. Il faudra vous y résigner, et plus vous resterez de bonne humeur mieux la journée de marche se passera.
L’imprévu c’est aussi papoter avec des gens formidables au détour d’un chemin, un habitant rencontré en traversant un village et qui a envie de vous raconter son histoire, sa ville. Prenez le temps et restez ouverts aux imprévus, ils sont souvent une chance merveilleuse.
Je n’en dit pas plus et vous souhaite un excellent voyage !