Ok ce n’est sûrement pas vrai mais j’aimais bien le titre. L’année précédente entre fin avril et mi-mai j’ai eu la chance de partir une dizaine de jours sur les chemins de Compostelle. Plus précisément je suis partie, ou plutôt nous sommes parti, du Puy en Velay. Ce n’était pas le départ le plus prêt de chez nous et les puristes diront que ce n’est pas dans l’esprit mais tant pis, j’avais tellement envie de commencer la randonnée en Auvergne. Et j’ai été, tout le long, ravie de ce choix tellement les paysages étaient magnifiques.
A quelques mois de repartir pour continuer le chemin de là où nous nous étions arrêté, j’ai eu envie d’écrire cet article pour ceux souhaitant partir pour la première fois. Ce ne sont nullement des vérités, juste des réflexions personnelles.
L’important n’est pas la destination c’est le chemin
Le plus important ce n’est pas le nombre de kilomètres parcourus chaque jour, ni le temps de marche, c’est le plaisir procuré. Si vous ne pouvez plus vous arrêter pour admirer un paysage splendide parce que vous marchez trop vite, le regard au sol ou que vous avez peur de ne pas rentrer avant la nuit tombée, peut-être est-il temps de changer vos habitudes. Vous pouvez baisser en régime et programmer moins de kilomètres chaque jour.
Le but n’est donc pas d’arriver à Compostelle le plus vite possible, ni même d’arriver à Compostelle (encore désolée les puristes) et si vous en ressentez le besoin vous pouvez choisir de ne marcher un jour qu’½ journée ou bien même de vous arrêter une journée pour vous reposer. Le principal est d’écouter son corps avant et ses avertissements avant qu’il ne lache (oui je sais de quoi je parle…aarg).
Pour résumer c’est comme dans la vie, l’important n’est pas le but mais le chemin qui y conduit (citation de Lao Tseu).
Une bonne dose d’humour et de sociabilité
Parce que oui la chose la plus fascinante en chemin ce sont les rencontres. Des rencontres et des discussions merveilleuses autant avec les autres marcheurs, qu’avec les hôtes qui tiennent les auberges ou avec les gens du cru qui vous guident lorsque vous vous égarez ou juste pour discuter et raconter l’histoire de leur village.
Ce qui est génial c’est de voir la diversité culturelle et d’âge sur le chemin. Il y a des retraités, des familles avec jeunes enfants, des couples, des duo mère-fille, des personnes qui marchent seules … Nous avons rencontrés des australiens, des italiens, des allemands, des canadiens, boliviens …
Certains faisaient le chemin comme nous pour la première fois et d’autres le faisaient pour la 4ème fois.
Il y a ceux qui marchent facilement 40 km par jour et ceux qui oscillent entre 15 et 25 km. Au final nous sommes tous sur le même chemin, avec un esprit de partage et de socialisation.
Accepter d’être aidé
Lors de pépin, il y a toujours quelqu’un qui est là au bon moment pour nous tendre la main et nous donner un coup de pouce : que ce soit des Compeed (aaaarg les ampoules), de la crème anti-inflammatoire ou de l’eau lorsque l’on a pas trouvé de point d’eau pour remplir sa gourde et qu’il commence à faire soif.
Être ouvert à toute surprise et s’émerveiller
J’ai eu le choix côté émerveillement et joies simples : les gens merveilleux, les paysages splendides, les vaches dans les champs, les chats qui ronronnent, se faire suivre par des chèvres (gentilles), dormir sur un matelas moelleux, se réchauffer auprès d’un poêle à granules alors qu’on a vu la neige toute la journée, trouver une douche chaude le soir, recroiser des personnes avec qui on avait sympathisé la veille, manger un copieux repas, faire une bonne nuit de sommeil (sans se faire réveiller par les potentiels ronfleurs !), trouver une chapelle ouverte pour se mettre à l’abri de la pluie …
Ce ne sont pas les plaisirs que l’on a l’habitude d’avoir au quotidien car les journées sont différentes. Ce sont des plaisirs simples qui nous apprennent à être reconnaissant et à nous émerveiller de toutes situations.
Je n’avais pas assez de place pour tout dire ici, alors venez par là pour lire la suite !!